Accouchement : Le pouvoir de dire non ?

Selon un sondage par internet (4400 questionnaires) du CIANE,
Collectif interassociatif autour de la naissance, 36 % des femmes qui ont été
déclenchées disent ne pas avoir été sollicitées pour donner leur consentement
et en cas d’accouchement non déclenché, une femme sur quatre recevrait de
l’ocytocine pour accélérer le travail sans en avoir été informée. Ces données traduisent
de graves insuffisances en matière d’information donnée aux parturientes en
salle d’accouchement
. Beaucoup de femmes considèrent que, si elles avaient été
correctement averties des conséquences possibles du déclenchement, elles s’y
seraient opposées et  la plupart ne sont
pas prévenues de l’administration d’ocytocine pendant l’accouchement,
administration rendue invisible par la pose systématique d’une perfusion.  Ces éléments sont d’autant plus critiquables
que le déclenchement ou l’accélération du travail entraînent, dans cette étude,
des conséquences négatives non négligeables : taux de césarienne multiplié
par 2,4, augmentation du nombre d’épisiotomies (+ 30 %) et de forceps et autres
dispositifs (+50 %). Par ailleurs, tant le déclenchement que l’administration
d’ocytocine sont associés à une dégradation de la manière dont les femmes
vivent leur accouchement : les femmes ayant subi l’une ou l’autre de ces
interventions sont pratiquement deux fois plus nombreuses que les autres à dire
qu’elles ont plutôt mal ou très mal vécu leur accouchement. Qu’en est-il de
votre obstétricien ?  Vous a-t-il
demandé votre avis ? Etes-vous satisfaite de ses services ?
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