Prothèse totale de hanche : qui risque le plus de devoir en changer ?

Une étude américaine portant sur 800 personnes ayant subi une
réintervention dans les 12 années ayant suivi la pose initiale de leur prothèse
totale de hanche
entre 1995 et 1996 et publiée dans la revue du collège
américain de rhumatologie, Arthritis care & research, répond à cette
question. Les mécanismes conduisant possiblement à la révision sont variés : sexe,
comorbidités, poids, activité physique, expérience du chirurgien, type de
prothèse, etc.  Les principaux facteurs
de risque mis en lumière sont un âge inférieur à 75 ans lors de la pose initiale (+50%), une
grande taille
(+40%), un poids important (+66%) et la technique de la prothèse cimentée (+44%). Le profil type du sujet dont
la prothèse devra être révisée est relativement jeune, de grande taille et en
surpoids. Ces constations ne doivent cependant pas être interprétées comme des
causalités
. En effet, la révision chez les plus jeunes peut aussi bien être le
résultat d’une usure accélérée par une activité physique plus grande, celui d’une
moindre tolérance à une diminution de la fonction, ou un moins grand risque
opératoire permettant la révision. Vous cherchez un chirurgien orthopédique ou un établissement actif dans le domaine et présentant les meilleures garanties? N’oubliez pas notre moteur de recherche!

VOIR L’ARTICLE