Portables et cancers

L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail (Anses) considère qu’une utilisation intensive du téléphone mobile peut provoquer des tumeurs cérébrales (gliome)
ou auditives (neurinome de l’acoustique)
. Les utilisateurs intensifs sont ceux
ayant cumulé plus de 1 640 heures d’exposition soit une heure tous les
jours pendant quatre ans l’oreille collée au téléphone portable
. Cet usage voix avec le téléphone
collé à l’oreille a tendance à diminuer avec la généralisation de l’internet
mobile. Pour tous les autres cas d’exposition (usage modéré du téléphone
mobile, présence à proximité d’une antenne-relais), il n’y a pas de
preuves scientifiques d’un risque de santé publique et l’agence ne propose pas de nouvelles limites d’exposition de la
population mais formule un certain nombre de recommandations destinées à
limiter l’exposition aux ondes radiofréquences, par principe de
précaution : recourir aux kits main-libre, privilégier les téléphones
affichant les DAS les plus faibles
(
Le débit d’absorption spécifique  mesure la quantité d’énergie
véhiculée par les fréquences radio
 émises
vers l’usager par un appareil lorsque cet appareil fonctionne à pleine
puissance),
réduire l’exposition des enfants, car leurs boîtes
crâniennes ne sont pas encore totalement développées. Pour 2014, l’Anses veut
se consacrer de manière spécifique à l’étude de l’électrohypersensibilité.


VOIR L’AVIS DE L’ANSES