Qu’est-ce qu’une bonne mutuelle ?

On entend parfois les uns ou les autres dire qu’ils ont ou qu’ils n’ont pas une bonne mutuelle. Généralement, celles et ceux qui considèrent qu’ils n’ont pas une bonne mutuelle ont dû supporter d’importants restes à charge sur des dépenses dentaires ou hospitalières quand celles et ceux qui déclarent que leur mutuelle est de bonne qualité sont souvent des salariés. On estime que les contrats collectifs sont tarifés 25% de moins que les contrats individuels quand leurs prestations sont de 20% supérieures et que leurs bénéficiaires n’en supportent que la moitié du coût, le reste étant à la charge de l’employeur. Est-ce à dire que les meilleurs contrats sont ceux dont les prestations sont les plus importantes, ceux qui couvrent les dépassements d’honoraires, les implants dentaires, les verres progressifs extra-plats et les chambres particulières de luxe ? Certainement pas car ces contrats de haut de gamme sont évidemment également les plus onéreux! C’est comme toujours le rapport qualité prix qui compte et pas de payer le moins cher possible!


Dès lors comment choisir la bonne mutuelle pour soi et sa famille?


Deux critères essentiels sont à prendre en compte: l’adéquation des prestations à ses besoins de santé et le prix payé.

Nos besoin de santé et d’assurance santé ne sont pas les mêmes tout au long de la vie. Les jeunes actifs portent rarement des lunettes, ont généralement de bonnes dents mais sont exposés à une forte accidentalité qui peut justifier une bonne protection hospitalière. Les familles avec enfants peuvent souhaiter assurer le risque d’orthodontie. Les personnes âgées portent souvent des lunettes et sont plus exposés à des maladies chroniques qu’à des accidents. Le lieu de résidence est également un facteur important puisqu’il détermine la part des spécialistes avec dépassement et l’opportunité de contracter une assurance qui les couvrent au moins en partie. Il vous appartient donc de définir pour chacune des grandes catégories de soins (soins de ville et médicaments, soins dentaires, optique et hospitalisation) le niveau de couverture que vous estimez adapté à vos besoins et LBCS vous y aide en vous permettant pour chacun de choisir entre 5 niveaux qui représentent la totalité de l’offre disponible sur le marché (cf. «Chercher une mutuelle» en haut de la page). Mais LBCS va plus loin et diagnostique votre contrat actuel en vous indiquant quel est le niveau de protection qu’il vous apporte selon la même échelle (cf. « Tester votre mutuelle » en haut de la page).

Une fois vos besoins définis, il s’agit de trouver la garantie la moins chère pour le niveau de prestations choisi. Des prestations limitées mais très peu chères peuvent être préférables à des prestations haut de gamme mais hors de prix et réciproquement une mutuelle apparemment économique peut servir des prestations presque nulles. Il est essentiel de rapprocher les prestations et les prix comme LBCS vous permet de le faire avec ses fonctionnalités uniques qui vous permettent de connaitre tous les contrats du marché servant des prestations équivalentes.

 

Au-delà de l’adéquation à vos besoins et du rapport qualité prix, d’autres dimensions sont-elles à prendre en compte?

 

Les assureurs insistent beaucoup sur la qualité des services qu’ils rendent: le tiers payant, la noémisation des flux avec la sécurité sociale qui vous évite beaucoup de formalités exaspérantes… La plupart ont mis en place ou adhéré à des réseaux de soins (Santéclair, Itelis, Carte blanche etc.) qui négocient notamment en optique et, à moindre titre en dentaire, des tarifs avantageux. Il y a peu de différenciation à ce niveau dès lors que l’on s’adresse aux acteurs majeurs d’un marché qui se regroupe rapidement. Très émiettée les mutuelles ont amorcé des rapprochements et devraient être prochainement autorisées à conventionner opticiens, dentistes et même médecins comme le font déjà les sociétés d’assurance.