La meilleure façon de s’arrêter de fumer…

dépend de votre métabolisme ! La vitesse avec
laquelle un fumeur élimine ou métabolise la nicotine de son organisme permettrait
selon une étude publiée lundi dans The Lancet Respiratory Medicine de
déterminer le meilleur traitement pour l’arrêt du tabac. Pour distinguer les
fumeurs qui éliminent plus ou moins rapidement la nicotine, et sont donc moins
ou plus susceptibles d’être de gros consommateurs et des accros, le professeur Lerman de l’Université de Pennsylvanie a utilisé le CYP2A6, un
biomarqueur de la vitesse d’élimination de la nicotine qui reflète l’activité
d’une enzyme du foie. 1 250 fumeurs désireux de cesser de fumer, dont la moitié
de métaboliseurs lents et l’autre de métaboliseurs normaux été répartis par
tirage au sort en trois groupes : le premier traité avec des patchs à la
nicotine
et une pilule placebo, le deuxième avec une pilule de varénicline (Champix®
ou Chantix®) et des patchs placebo, et le dernier avec des pilules et patchs placebo.
A la fin du traitement (11 semaines), les métaboliseurs normaux qui avaient
pris de la varénicline étaient deux fois plus nombreux à ne pas fumer que ceux ayant
utilisé le timbre à la nicotine, avec de meilleures chances de s’abstenir
encore au bout de six mois. En revanche pour les métaboliseurs lents, les
patchs avaient la même efficacité que la varénicline. A noter également
que les personnes appartenant à cette catégorie ont rapporté plus d’effets
secondaires indésirables avec le Champix®.

Reste à développer le test sanguin permettant d’évaluer le
métabolisme de la nicotine et d’augmenter l’efficacité des traitements de sevrage.
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