Les français et le cancer : dissonances cognitives

D’après le sondage IPSOS/Fondation ARC réalisé en décembre
dernier, la prévention des cancers est un sujet bien identifié par le grand public, les
différents types de facteurs de risques et les moyens de dépistage sont globalement connus mais l’action
individuelle n’est pas perçue comme un levier efficace d’évitement de la
maladie
: 52% des personnes interrogées pensent avoir de fortes chances de
développer un cancer quels que soient leurs comportements. Les Français sont
conscients des risques mais peinent à les hiérarchiser et à les pondérer. Or, au
moins 40% des cancers diagnostiqués sont liés au mode de vie et aux
comportements des personnes
et 30% des décès par cancer sont liés aux
comportements individuels (tabagisme – 22% à lui seul -, consommation d’alcool,
alimentation, inactivité physique, indice de masse corporelle…) ; 20% des décès
par cancer sont liés à des infections virales , 5 à 10% seraient liés à des facteurs
génétiques héréditaires, 5 à 10% liés à des facteurs environnementaux non
évitables (pollution, ondes, radiations…), 5 à 10% liés à des facteurs
environnementaux évitables (cancers professionnels 4 à 8,5%, pesticides,
soleil…).

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