Cancer du sein : More and less

Le cancer du sein affecte 50 000 nouvelles femmes chaque
année et est responsable de 11 000 décès. Son incidence ne cesse
d’augmenter depuis 20 ans mais sa mortalité baisse depuis 2000. Les évolutions
inverses de la mortalité et de l’incidence du cancer du sein s’expliquent en
partie par l’amélioration des thérapeutiques et le diagnostic plus précoce lié
au développement du dépistage en France. Le taux de survie est un des meilleurs
d’Europe. A 5 ans, il est de 86 %. Il enregistre cependant des variations
selon l’âge. De 83 % chez les femmes les plus jeunes (15-44 ans), elle passe à
88 % en période péri-ménopausique (45-54 ans) et diminue chez les femmes les
plus âgées : 85 % entre 55 et 64 ans, 83% entre 65 et 74 ans et 78 % après 75
ans. La grande majorité des sociétés savantes et des autorités de santé
publique considère actuellement que la balance bénéfices-risques est en faveur du
dépistage du cancer du sein
qui découvre 15 000 cancers par an. Cependant, à
peine plus de la moitié des femmes ciblées
par le dépistage organisé y
participent et 10% à 15% procèdent à un dépistage individuel hors du cadre
prévu. La participation au dépistage organisé reste par ailleurs inégale selon
les régions. L’INVS, qui vient d’en dresser le bilan, relève que certaines
présentent, pour la période 2011-2012, une participation supérieure à 60%
(Pays-de-la-Loire, Centre, Limousin, Bretagne), tandis que d’autres ont des
taux inférieurs à 45 % (Corse, Île-de-France, PACA).Parmi les départements,  Paris
est dernier avec 27,2% 
! Effet du coût des soins ou d’un dépistage plus
individuel ? Mystère ! Mais si vous cherchez un radiologue pas trop cher, n’oubliez
pas que notre moteur de recherche est fait pour ça !

VOIR LE DOSSIER DE L’INVS