Ne pas allaiter ? Pas un drame !

Une étude récemment portant sur 9 000 enfants américains dont une partie avait
connu, alors même qu’ils vivaient au sein d’une même famille, des conditions d’allaitement
différentes et publiée dans la revue Social Science and Medicine remet en cause l’importance des bénéfices de l’allaitement maternel pour les enfants.
Après avoir recueilli les modes d’allaitement et leur durée, les chercheurs ont
analysé 11 indicateurs : l’indice de masse corporelle (IMC), l’obésité,
l’asthme, l’hyperactivité, l’attachement parental, le comportement, la capacité
de lecture, la capacité en mathématiques, l’intelligence, les scores de
réussite scolaire et les compétences scolaires. Si, lorsqu’on compare des
familles différentes, les enfants qui ont bénéficié de l’allaitement maternel
surperforment les autres, élevés aux laits artificiels, pour 10 de ces critères,
cet avantage est significativement réduit lorsque l’on compare les scores des
enfants des seules familles dont l’un des rejetons avait été allaité par la mère et l’autre
pas
. Ceci pourrait vouloir dire que la plupart des effets bénéfiques attribués
à l’allaitement maternel seraient liés à des facteurs de confusion
insuffisamment pris en compte
par la plupart des études précédentes et
notamment aux caractéristiques sociodémographiques. Le seul bénéfice persistant
concerne l’asthme. Les auteurs suggèrent aussi que les
bénéfices de l’allaitement maternel sont beaucoup plus prononcés dans les pays
en développement en raison des avantages immunitaires qu’il procure. Mais dans
nos contrées, si l’allaitement constitue une occasion de prolonger un contact
mère-enfant qui peut être aussi agréable, il n’y a aucune raison de
culpabiliser si l’on doit y renoncer pour des contraintes matérielles. Vous
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