Augmenter ses chances de survie après une opération

Selon une étude conduite dans neuf pays européens (Belgique,
Angleterre, Finlande, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède et Suisse)  et publiée dans The Lancet, le taux d’encadrement
des patients par les personnels hospitaliers, et notamment les infirmières, n’est
pas sans conséquence sur l’espérance de vie des patients. Les chercheurs ont
comparé les taux de survie après des opérations chirurgicales courantes (chirurgie
de la hanche ou du genou, de la vésicule biliaire, vasculaire appendicectomie) de
plus de 422 000 patients de plus de 50 ans avec le ratio infirmière/patients et
le niveau d’éducation et de formation des infirmières
. Le nombre de décès dans
les trente jours suivant l’admission était faible dans tous les pays (autour de
1.25% en moyenne) mais variait largement entre les hôpitaux (de 1% à 7%). Un
accroissement d’un patient par infirmières est associé à une augmentation de 7%
des décès alors qu’un accroissement de 10% de la proportion d’infirmières ayant
accompli un premier cycle universitaire est associé à une baisse de même
ampleur des décès. Les établissements dans lesquels plus de 60% des infirmières
sont diplômées et où elles ne sont chacune chargées que de 6 patients ont un
taux de décès inférieur de 30% à ceux dans lesquels seulement 30% des
infirmières sont diplômées et où chacune s’occupe de 8 patients.
Avant de subir
une intervention, il ne suffit donc pas de bien choisir son chirurgien mais
aussi son établissement. Et pour le faire notre moteur de recherche est à votre
disposition qu’il s’agisse d’une maternité à Paris, d’un hôpital à Lyon ou d’une
clinique à Marseille !

 

VOIR L’ETUDE