Il n’y a pas de mal à (se) faire du bien

Une étude (Ejaculation frequency and risk of prostate
cancer: updated results from the Health Professionals Follow-up Study
) portant
sur les comportements sexuels  de plus de
32 000 hommes en bonne santé suivis une quinzaine d’années en moyenne et dont
un peu moins de 4 000 ont ultérieurement développé un cancer de la
prostate
, étude réalisée par des chercheurs de l’université d’Harvard et
présentée à la réunion annuelle de l’Americain Urological Society, qui s’est
tenue récemment à la Nouvelle-Orléans conclut que l’éjaculation prévient la
survenance de ce cancer
. Les hommes âgés de 40 et 49 ans qui éjaculaient 21
fois ou plus par mois
, réduisaient leur risque de 22 % par rapport à ceux qui
n’éjaculaient que 7 fois par mois après élimination des facteurs confondants tels
que le régime alimentaire, le mode de vie ou les antécédents familiaux. L’étude
ne distingue pas selon l’origine de l’éjaculation.
Plusieurs hypothèses sont
avancées pour l’expliquer : selon l’une, l’éjaculation servirait à évacuer
les éléments chimiques présents dans la prostate et qui pourraient être
cancérigènes ; selon une autre, l’éjaculation entraînerait le
renouvellement des cellules et l’élimination de cellules vieillissantes plus
fragiles et donc plus susceptibles de développer un cancer. Des études antérieures
concluaient cependant que la pénétration conditionnait la réduction du risque…

 

VOIR LA SOURCE