Le sommeil : définition

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Le sommeil : définition

Un tiers de notre vie est consacré au sommeil. Le sommeil est indispensable à la récupération des forces physiques et mentales ; il participe à l’équilibre et à la qualité de vie. Le sommeil se décompose en une succession de cycles d’environ une heure et demie et, chaque nuit, quatre à cinq cycles se succèdent.

 

Le sommeil comporte deux phases : le sommeil lent (pour la récupération de la fatigue physique) et le sommeil paradoxal avec les rêves
(pour la récupération de la fatigue psychique). Les besoins en sommeil
sont très variables d’un individu à l’autre : la durée moyenne de
sommeil chez l’adulte est de 8 heures (avec de grands dormeurs et de
petits dormeurs) et globalement, plus un sujet vieillit, moins il dort.
Les insomnies sont les troubles du sommeil les plus fréquents ; l’hypersomnie est la tendance inverse.

 

Risques et conséquences des troubles du sommeil

Notre
époque malmène les rythmes de sommeil (emplois du temps surchargés, jet
lag, stress permanents…). Ainsi, deux Français sur trois se plaignent
de troubles du sommeil qu’il convient de prendre en charge, car le
sommeil constitue le moyen de se reposer de la tension de la journée et
joue un rôle primordial dans la croissance (chez
l’enfant), l’assimilation des connaissances et l’épanouissement affectif
et intellectuel. Les personnes âgées sont les plus sujettes aux
troubles du sommeil comme les insomnies.

 

Causes et origines des troubles du sommeil

Dans la majorité des cas, les insomnies sont transitoires,
liées à une cause identifiable comme un stress, la prise d’excitants
(café, thé, alcool, médicaments), un dîner trop riche ou encore un
décalage horaire. Un cercle vicieux s’installe quand l’angoisse de ne pas dormir… empêche à son tour de dormir !

 

Comment se manifestent les troubles du sommeil ?

L’insomnie
se manifeste par la difficulté ou l’impossibilité à s’endormir ou à
dormir. Le sommeil manque en qualité et en quantité, avec un
retentissement le lendemain sur la vie personnelle et professionnelle.
Les difficultés d’endormissement avec leur lot de pensées et de
préoccupations surviennent chez l’anxieux. En cas de stress voire de dépression,
les difficultés prédominent lors de la seconde moitié de nuit, avec des
éveils et l’impossibilité de se rendormir. Les réveils nocturnes
représentent également une forme d’insomnie, qu’ils soient précoces
et/ou à répétition. Dans tous les cas, il convient d’en identifier la
cause.
L’hypersomnie ou narcolepsie, plus rare, se manifeste par une
hypersomnolence la journée : les endormissements soudains surviennent
plusieurs fois par jour.

Troubles du sommeil
Prévention

Avec quoi ne faut-il pas confondre le sommeil ?

Le syndrome d’apnées du sommeil
correspond à des arrêts répétés de la respiration au cours du sommeil
avec autant de réveils brefs, non mémorisés. Perte de poids,
appareillage voire chirurgie améliorent les symptômes.
De même,
l’insomnie peut être secondaire à une maladie générale (hyperthyroïdie,
reflux gastroœsophagien, asthme…) ; le traitement de la cause résout
l’insomnie.

 

Y a-t-il une prévention possible ?

La majorité des insomnies sont évitables par des règles hygiénodiététiques simples
: ne pas consommer d’excitants (café, thé, vitamine C, cola…), éviter
de pratiquer un sport ou une activité stimulante en fin d’après-midi ou
le soir, privilégier les activités relaxantes, éviter les repas trop
riches et arrosés…
Une bonne hygiène du sommeil passe par de la régularité en respectant son rythme de sommeil
et en apprenant à détecter les signaux de sommeil (bâillements, yeux
qui piquent…). La chambre doit être réservée si possible au sommeil et à
l’activité sexuelle (pas de télé, pas de bureau…) ; une literie adaptée
et des oreillers ergonomiques favorisent un sommeil de qualité.
Quelques recettes naturelles, sans accoutumance,
peuvent également aider à dormir : infusions sédatives (camomille,
tilleul, verveine, valériane, passiflore), médicaments à base de plantes
et oligoéléments (lithium).

Troubles du sommeil
Préparer sa consultation

À quel moment consulter ?

Dès
que les troubles du sommeil ont un retentissement sur la vie diurne
(fatigue, endormissements…) ou génèrent une angoisse avant le coucher,
il convient de consulter pour que le cercle vicieux ne s’instaure pas. Parlez-en à votre médecin traitant qui décidera s’il y a lieu, ou non, de vous traiter ou de vous adresser dans une consultation spécialisée.

 

Que fait le médecin ?

Dans
la majorité des cas, le médecin traitant peut prendre en charge
l’insomnie. Des centres spécialisés offrent des consultations et des
examens en cas d’insomnies réfractaires ou de difficultés particulières.
Outre la consultation, des examens complémentaires y sont proposés
comme la polysomnographie (enregistrement du sommeil) en hospitalisation
ou en ambulatoire, des tests itératifs d’endormissement ou au contraire
de maintien de la veille.
Différents types de traitements sont proposés pour soigner l’insomnie.
Les somnifères et tranquillisants assurent un sommeil artificiel mais
génèrent, naturellement, une certaine dépendance. Il convient donc de
les utiliser sur prescription médicale uniquement et de manière
temporaire (4 semaines maximum). L’acupuncture ou l’homéopathie peuvent
s’avérer également efficaces.

 

Comment préparer ma prochaine consultation ?

Pour repérer son rythme et ses habitudes de sommeil, un agenda du sommeil
peut être tenu et discuté avec le médecin : notez-y les horaires de
coucher/lever, les événements survenus pendant la nuit et les activités
ou traitements particuliers.
En outre, voici quelques conseils avant
la consultation au centre du sommeil et la polysomnographie : effectuer
un shampoing avant l’examen pour faciliter l’enregistrement (capteurs
sur la tête), prévoir un vêtement de nuit qui ne s’enfile pas par la
tête, noter toute prise de médicament ou changement de traitement.

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