Cancers les plus fréquents

Sommaire

Cancers les plus fréquents

 

Depuis 2004, le cancer a pris la place des maladies cardio-vasculaires
au premier rang des causes de mortalité prématurée. Il touche un homme
sur deux et une femme sur trois. Selon l’Institut national de Veille
Sanitaire, le nombre de nouveaux cas de cancer en France en 2005 était estimé à 320 000, 180 000 chez l’homme et 140 000 chez la femme.

Chez l’homme, les cancers de la prostate
(62 000 nouveaux cas par an), du poumon (24 000 nouveaux cas) et du
colon-rectum (20 000 nouveaux cas) sont les plus fréquents. Chez la
femme, les trois cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (50 000 nouveaux cas par an), le cancer du colon-rectum (17000 nouveaux cas) et celui du poumon (7 000 nouveaux cas).

 

Définition des ovaires

 

Composés de différents tissus, les ovaires sont des glandes génitales féminines situés de chaque côté de l’utérus auquel ils sont reliés par les trompes de Fallope.

Ils ont deux fonctions : produire des ovules et sécréter des hormones sexuelles (estrogènes et progestérone).

 

Les causes du cancer des ovaires

Il existe plusieurs facteurs de risque du cancer des ovaires :

L’âge.

L’âge est le principal facteur de risque, en effet le risque de développer un cancer de l’ovaire augmente régulièrement avec l’âge.

Les facteurs familiaux.

Les cancers familiaux ne représenteraient que 5 à 10% des cas. Les gènes actuellement identifiés pour leur implication dans la prédisposition au cancer de l’ovaire sont les mêmes que ceux du cancer du sein ; le gène BRCA 1 et plus rarement le gène BRCA 2.

 

Aussi, lorsqu’il existe plusieurs cas de cancers de l’ovaire ou du sein dans une même famille, une consultation d’oncogénétique doit être envisagée.

Les facteurs hormonaux.

Des
études montrent que le risque pourrait être plus élevé chez les femmes
qui présentent des troubles du fonctionnement ovarien comme la
stérilité. L’utilisation des traitements de la ménopause ne semble pas
avoir d’influence importante sur le risque de cancer de l’ovaire.

 

Les symptômes du cancer des ovaires

La tumeur de l’ovaire passe souvent inaperçue pendant longtemps. Le diagnostic est alors réalisé à un stade relativement avancé. Les principaux symptômes
sont une sensation de poids au niveau du ventre, une augmentation du
volume de l’abdomen, des douleurs pelviennes ou encore une douleur aigue
liée à certains mouvements.

 

D’autres symptômes, non spécifiques d’un cancer de l’ovaire,
peuvent se manifester. Ce sont par exemple des troubles gynécologiques
(troubles des règles, relations sexuelles douloureuses) ou encore des
troubles digestifs (pertes d’appétit, nausées, diarrhée ou constipation, ballonnements abdominaux…).

 

Les stades d’évolution des cancers de l’ovaire

On distingue 4 stades des cancers des ovaires :

Stade I : la tumeur est limitée à un ou aux deux ovaires.

Stade II : la tumeur maligne a atteint d’autres organes du bassin (pelvis) tels que l’utérus ou les trompes de Fallope.

Stade III : la tumeur s’est propagée à l’extérieur du bassin vers l’abdomen ou les ganglions lymphatiques

Stade IV : le cancer a métastasé au-delà du péritoine vers le foie notamment.

 

Le traitement du cancer des ovaires

Lorsque le cancer
est repéré à un stade précoce et lorsque la maladie n’est localisée
qu’à un seul ovaire, il est proposé une chirurgie dite conservatrice aux
jeunes femmes n’ayant pas encore eu d’enfant. On ne retire alors que
l’ovaire touché, permettant ainsi à la patiente d’avoir ultérieurement
un ou des enfants.

Des prélèvements seront toutefois pratiqués au niveau du péritoine,
de l’épiploon (morceau de graisse qui se situe dans l’abdomen et qui
est souvent le premier site de dissémination de la maladie) et des
ganglions pour analyse anatomo-cyto-pathologique. Si la tumeur est
repérée sur les deux ovaires, le chirurgien les retire tout en laissant
l’utérus, si cela est possible.

Dans les autres stades, l’intervention chirurgicale consistera à retirer les deux ovaires, l’utérus, les ganglions pelviens et lombo-aortiques ainsi que l’épiploon. Des biopsies multiples du péritoine sont systématiquement effectues.

Cette chirurgie peut être suivie d’une chimiothérapie postopératoire.

Dans le cas de tumeurs avancées, il faut retirer par chirurgie les ovaires, l’utérus,
les ganglions et l’épiploon mais aussi la totalité des lésions
péritonéales visibles, ce qui peut nécessiter d’autres gestes
chirurgicaux : ablation de la rate, de portions plus ou moins étendues du péritoine, d’un ou plusieurs segments d’intestin….

La
qualité de la chirurgie initiale est dès lors extrêmement importante.
Des examens radiologiques pré-opératoires (scanner) et éventuellement
une cœlioscopie (intervention sous anesthésie générale où une fibre
optique est introduite par le nombril) permettent de mieux évaluer
l’importance de l’extension des lésions.

Cancers les plus fréquents

 

Depuis 2004, le cancer a pris la place des maladies cardio-vasculaires
au premier rang des causes de mortalité prématurée. Il touche un homme
sur deux et une femme sur trois. Selon l’Institut national de Veille
Sanitaire, le nombre de nouveaux cas de cancer en France en 2005 était estimé à 320 000, 180 000 chez l’homme et 140 000 chez la femme.

Chez l’homme, les cancers de la prostate
(62 000 nouveaux cas par an), du poumon (24 000 nouveaux cas) et du
colon-rectum (20 000 nouveaux cas) sont les plus fréquents. Chez la
femme, les trois cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (50 000 nouveaux cas par an), le cancer du colon-rectum (17000 nouveaux cas) et celui du poumon (7 000 nouveaux cas).

 

Définition des ovaires

 

Composés de différents tissus, les ovaires sont des glandes génitales féminines situés de chaque côté de l’utérus auquel ils sont reliés par les trompes de Fallope.

Ils ont deux fonctions : produire des ovules et sécréter des hormones sexuelles (estrogènes et progestérone).

 

Les causes du cancer des ovaires

Il existe plusieurs facteurs de risque du cancer des ovaires :

L’âge.

L’âge est le principal facteur de risque, en effet le risque de développer un cancer de l’ovaire augmente régulièrement avec l’âge.

Les facteurs familiaux.

Les cancers familiaux ne représenteraient que 5 à 10% des cas. Les gènes actuellement identifiés pour leur implication dans la prédisposition au cancer de l’ovaire sont les mêmes que ceux du cancer du sein ; le gène BRCA 1 et plus rarement le gène BRCA 2.

 

Aussi, lorsqu’il existe plusieurs cas de cancers de l’ovaire ou du sein dans une même famille, une consultation d’oncogénétique doit être envisagée.

Les facteurs hormonaux.

Des
études montrent que le risque pourrait être plus élevé chez les femmes
qui présentent des troubles du fonctionnement ovarien comme la
stérilité. L’utilisation des traitements de la ménopause ne semble pas
avoir d’influence importante sur le risque de cancer de l’ovaire.

 

Les symptômes du cancer des ovaires

La tumeur de l’ovaire passe souvent inaperçue pendant longtemps. Le diagnostic est alors réalisé à un stade relativement avancé. Les principaux symptômes
sont une sensation de poids au niveau du ventre, une augmentation du
volume de l’abdomen, des douleurs pelviennes ou encore une douleur aigue
liée à certains mouvements.

 

D’autres symptômes, non spécifiques d’un cancer de l’ovaire,
peuvent se manifester. Ce sont par exemple des troubles gynécologiques
(troubles des règles, relations sexuelles douloureuses) ou encore des
troubles digestifs (pertes d’appétit, nausées, diarrhée ou constipation, ballonnements abdominaux…).

 

Les stades d’évolution des cancers de l’ovaire

On distingue 4 stades des cancers des ovaires :

Stade I : la tumeur est limitée à un ou aux deux ovaires.

Stade II : la tumeur maligne a atteint d’autres organes du bassin (pelvis) tels que l’utérus ou les trompes de Fallope.

Stade III : la tumeur s’est propagée à l’extérieur du bassin vers l’abdomen ou les ganglions lymphatiques

Stade IV : le cancer a métastasé au-delà du péritoine vers le foie notamment.

 

Le traitement du cancer des ovaires

Lorsque le cancer
est repéré à un stade précoce et lorsque la maladie n’est localisée
qu’à un seul ovaire, il est proposé une chirurgie dite conservatrice aux
jeunes femmes n’ayant pas encore eu d’enfant. On ne retire alors que
l’ovaire touché, permettant ainsi à la patiente d’avoir ultérieurement
un ou des enfants.

Des prélèvements seront toutefois pratiqués au niveau du péritoine,
de l’épiploon (morceau de graisse qui se situe dans l’abdomen et qui
est souvent le premier site de dissémination de la maladie) et des
ganglions pour analyse anatomo-cyto-pathologique. Si la tumeur est
repérée sur les deux ovaires, le chirurgien les retire tout en laissant
l’utérus, si cela est possible.

Dans les autres stades, l’intervention chirurgicale consistera à retirer les deux ovaires, l’utérus, les ganglions pelviens et lombo-aortiques ainsi que l’épiploon. Des biopsies multiples du péritoine sont systématiquement effectues.

Cette chirurgie peut être suivie d’une chimiothérapie postopératoire.

Dans le cas de tumeurs avancées, il faut retirer par chirurgie les ovaires, l’utérus,
les ganglions et l’épiploon mais aussi la totalité des lésions
péritonéales visibles, ce qui peut nécessiter d’autres gestes
chirurgicaux : ablation de la rate, de portions plus ou moins étendues du péritoine, d’un ou plusieurs segments d’intestin….

La
qualité de la chirurgie initiale est dès lors extrêmement importante.
Des examens radiologiques pré-opératoires (scanner) et éventuellement
une cœlioscopie (intervention sous anesthésie générale où une fibre
optique est introduite par le nombril) permettent de mieux évaluer
l’importance de l’extension des lésions.

CATEGORIE : pathologies-et-symptomes

TAG : cancer des ovaires, ovaires, femme,