La pratique de l’hypnose, qui est un état modifié de conscience, s’est
développée dans le domaine médical d’abord en psychiatrie puis dans la prise en
charge de la douleur, l’anesthésie, la neurochirurgie, le traitement des addictions,
la gastroentérologie…Le terme d’hypnothérapeute n’est pas protégé et les
formations à l’hypnose sont dispensées par des structures très variées sans qu’aucun
diplôme ne soit reconnu par les autorités médicales.
Dans ce contexte, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de
la recherche médicale (Inserm) ont recensé et analysé les données disponibles (69
études) sur l’efficacité de l’hypnose dans chacune de ses indications.
Elle ne serait utile que dans deux domaines thérapeutiques, l’anesthésie et
le syndrome de côlon irritable.
Dans le domaine de côlon irritable, des séances régulières d’hypnothérapie
limitent les symptômes digestifs. Certaines interventions en particulier dans
le domaine vasculaire sont réalisées sous hypnose seule. D’autres avec une
anesthésie locorégionale associée : extraction de dents de sagesse, biopsies
mammaires, interventions transcatheter, interruptions de grossesse …
L’hypnose apparait, en outre, dénuée d’effets secondaires majeurs.
En revanche, son efficacité est douteuse en ce qui concerne la prise en
charge de la douleur pendant l’accouchement, la prévention de la dépression
post-partum, la schizophrénie, les soins dentaires. Pour le sevrage tabagique,
les données actuelles apparaissent "insuffisantes voire décevantes".
Si l’espérance de vie moyenne progresse, d’environ un
trimestre par an, ainsi que l’espérance de vie en bonne santé, ce n’est pas le
cas pour tout le monde. Selon une étude portant sur plus de 2 millions de
personnes publiée par le Journal of
Clinical Endocrinology & Metabolism, pour les adolescents en surpoids elle stagne. Les chercheurs
ont comparé les taux de mortalité entre les années 60 et les années 2000 chez
les adultes israéliens de moins de 50 ans dont l’IMC avait été calculée à l’occasion
du service militaire. Chez les
adolescents de poids normal nés dans les années 1980 les taux de mortalité sont
inférieurs de 40% à ceux des adolescents de poids normal nés dans les années 50
alors que chez les adolescents en surpoids ou obèses ils sont identiques. L'obésité
augmente les risques cardiovasculaire et cancéreux mais elle est également
corrélée au gradient social. Mais ce n’est pas une raison, si votre progéniture
est proche de l’IMC critique pour ne pas consulter un généraliste qualifié en
nutrition. Et pour le trouver notre moteur de recherche est à votre disposition !
Selon une étude de l'Université Johns Hopkins publiée le 12
janvier dans la revue Nature Neuroscience le café aurait un effet positif sur
la mémoire à « long terme » (par opposition à la mémoire immédiate),
c’est à dire dans les 24 heures qui suivent sa consommation. Elle a été conduite en double
aveugle avec des participants ne consommant pas de café à titre habituel, dont
les uns avaient reçu un placebo et les autres un comprimé de caféine de 200 mg,
quelques minutes avant l’exercice proposé. Celui-ci consistait à regarder une
série d’images et à la comparer avec une autre, immédiatement après mais aussi quelques
heures et 24 heures plus tard. Les images de la deuxième série étaient
différentes, similaires ou identiques aux premières. Les personnes qui avaient
ingéré de la caféine ont obtenu de meilleurs scores à la fois dans l’identification
des images identiques et dans celle des images similaires, ce qui traduit la
capacité de leur cerveau à une acquisition profonde des données (notion de
modèle). Or, la caféine avait été prise après l’exercice ce qui exclut tout
effet sur l'attention, la vigilance ou la concentration pendant et distingue
ces conclusions des résultats antérieurs sur les bénéfices du café. La
consommation raisonnable de café comporte donc des effets remarquablement
positifs pour la santé. Le Senor et grand-mère se frottent les mains !
La 3ème enquête sur la vie sexuelle de la population
britannique qui synthétise plus de
15.000 entretiens menés avec des adultes âgés de 16 à 74 ans et présentée dans
6 articles du Lancet révèle une diminution de la fréquence des rapports sexuels
et une plus grande tolérance pour l’adultère ou l'homosexualité. En moyenne,
les Britanniques ont des relations sexuelles 1 fois par semaine avec plus de partenaires différents au cours
de la vie (7.7 pour les femmes contre 3.7 il y a 10 ans et 11.7 pour les hommes 8,6). La proportion de
femmes ayant déclaré une expérience sexuelle avec une autre femme est passée de
1,8% à 7,9%, ce qui confirme des données comparables pour la France. 1 femme sur 10 a déclaré avoir été victime de
rapports sexuels non-volontaires et les
grossesses non désirées sont le plus souvent le produit de rapports sexuels
avant l'âge de 16 ans et du faible niveau d'éducation. La dysfonction sexuelle
affecte environ 15% des hommes et 30 % des femmes. Les principales forme en sont
la difficulté à atteindre l’orgasme (16 %), la sécheresse vaginale (13%),
l'éjaculation précoce (15%) et la dysfonction érectile (13%). vous cherchez un généraliste ou un psychiatre qualifié en sexologie? Vous le trouverez grâce à notre moteur de recherche multicritères !