Hypnose : Si cela ne vous fait pas de bien, cela ne fera de mal qu’à votre portefeuille !

Résultat de recherche d'images pour La pratique de l’hypnose, qui est un état modifié de conscience, s’est
développée dans le domaine médical d’abord en psychiatrie puis dans la prise en
charge de la douleur, l’anesthésie, la neurochirurgie, le traitement des addictions,
la gastroentérologie
…Le terme d’hypnothérapeute n’est pas protégé et les
formations à l’hypnose sont dispensées par des structures très variées sans qu’aucun
diplôme ne soit reconnu
par les autorités médicales.

Dans ce contexte, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de
la recherche médicale (Inserm) ont recensé et analysé les données disponibles (69
études) sur l’efficacité de l’hypnose dans chacune de ses indications.

Elle ne serait utile que dans deux domaines thérapeutiques, l’anesthésie et
le syndrome de côlon irritable
.

Dans le domaine de côlon irritable, des séances régulières d’hypnothérapie
limitent les symptômes digestifs. Certaines interventions en particulier dans
le domaine vasculaire sont réalisées sous hypnose seule. D’autres avec une
anesthésie locorégionale associée : extraction de dents de sagesse, biopsies
mammaires, interventions transcatheter, interruptions de grossesse …

L’hypnose apparait, en outre, dénuée d’effets secondaires majeurs.

En revanche, son efficacité est douteuse en ce qui concerne la prise en
charge de la douleur pendant l’accouchement, la prévention de la dépression
post-partum, la schizophrénie, les soins dentaires. Pour le sevrage tabagique,
les données actuelles apparaissent « insuffisantes voire décevantes ».

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