Mourir à domicile c’est compliqué

Dans son dernier rapport l’Observatoire National de la Fin
de Vie rappelle que 81 % des Français souhaiteraient finir leurs jours chez
eux, mais la majorité d’entre eux meurt à l’hôpital (60 %). Seuls 25,5 % des
décès surviennent effectivement à domicile et la proportion de personnes
hospitalisées double au cours du dernier mois de vie, passant de 30 % à 63,8 %
.
Un tiers des personnes qui vivaient à leur domicile un mois avant leur décès y
meurt effectivement. La France est la championne d’Europe de la médicalisation
de la fin de vie
car les obstacles à la fin de vie à domicile sont nombreux :
mauvaise connaissance des aides financières accordées aux aidants et démarches
complexes, défaut d’information pour l’allocation journalière d’accompagnement (AJA) d’une personne en fin de vie, qui existe depuis 2011 mais reste trop peu connue, défaut
de coordination des soins à domicile, déficience des soins palliatifs , défaut de formation des généralistes. En France, il y a 342 généralistes qualifiés en soins palliatifs : 8 à Paris, 3 à Marseille et Lyon mais 6 à Nice. Vous en cherchez un? Notre moteur de recherche est à votre disposition !

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TOUT SAVOIR SUR L’AJA