On sait depuis longtemps que
le cancer est un facteur de risque de suicide mais jusqu’à présent deux
hypothèses pouvaient l’expliquer : le suicide pouvait être la conséquence
des complications de la maladie en permettant d’échapper à la phase terminale ou
celle des effets psychologiques de l’annonce. Une étude suédoise parue dans le
New England Journal of Medecine établit que c’est l’annonce du diagnostic,
plutôt que l’évolution défavorable du cancer, qui est un facteur déclenchant de
suicide. Non seulement les personnes atteintes de cancer ont un risque de
suicide et de mortalité cardiovasculaire supérieur aux autres mais ce risque se
révèle dans la semaine qui suit l’annonce de leur maladie et décroit rapidement
ensuite. En outre, ce risque est corrélé avec la gravité du cancer. La
psychologie est donc une qualité essentielle pour un cancérologue ! Partagez
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