Beaucoup d’idées reçues sur la santé des collégiens sont fausses

L’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children), menée sous l’égide de l’OMS tous les 4 ans et qui
vient d’être publiée par l’INPES,  a
pour objectifs d’appréhender la perception qu’ont les élèves de 11 à 15 ans de
leur santé. Les enquêteurs observent la place grandissante prise par les TIC
chez les jeunes Français
, pour qui elles sont une véritable donnée clef
générationnelle. En entrant au collège, 22 % des garçons et 31 % des filles
utilisent quotidiennement les TIC pour communiquer avec leurs amis. Avant
l’entrée au lycée, ce mode d’échange quotidien concerne 46 % des garçons et 65
% des filles. L’importance des TIC dans la vie des collégiens modifie leurs
habitudes sociales : ils sont moins enclins à sortir le soir qu’auparavant,
sans doute par le fait qu’ils échangent plus par textos ou Internet. Les
adolescents d’aujourd’hui ont un large réseau d’amis, et, contrairement à
l’idée qu’on pourrait se faire de la virtualité des nouvelles technologies, ils
ne se trouvent pas physiquement coupés des autres. Cependant, son impact
négatif se ressent en ce qu’elle rogne le temps de sommeil chez les adolescents.
L’impact potentiellement négatif d’Internet sur la vie sexuelle des jeunes par
une plus large diffusion de la pornographie  est souvent dénoncé. Pourtant, la sexualité
des adolescents a peu évolué
. Près d’un élève sur cinq en 4e et 3e a déjà eu
un rapport sexuel, les garçons étant plus nombreux que les filles (22 % vs 14
%). En matière d’alimentation, la consommation quotidienne de fruits et légumes
est en hausse
et celle de sucreries a baissé. En revanche, l’activité physique
quotidienne est faible
. 30 % des collégiens avouent avoir essayé de fumer. Cette
tendance progresse nettement de la 6e (13 %) à la 3e (52 %). En 3e, 16 %
d’entre eux fument déjà quotidiennement. L’expérimentation de l’alcool
déjà élevée à l’entrée du collège avec 53 % d’expérimentateurs, continue de
progresser au cours de ces quatre années
. Elle concerne 83 % des élèves de 3e.
En 2010, un collégien sur dix a déjà expérimenté le cannabis. Cette tendance
est particulièrement marquée chez les élèves de quatrième (11 %) et de
troisième (24 %), en comparaison des élèves plus jeunes (1,5 % en sixième et 4 %
en cinquième). Si vous chercher un psychiatre spécialisé dans les adolescents ou les addictions, n’hésitez pas à utiliser notre moteur de recherche !

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