Pour vivre vieux, il vaut mieux vivre à la campagne

Le bulletin épidémiologique hebdomadaire du 8 janvier souligne la persistance d’effets sanitaires à court terme de la pollution de l’air, et ceci même à de faibles niveaux, car il n’existe pas de seuil en deçà duquel aucun impact n’est observé. Le risque sanitaire pourrait être plus élevé pour les populations défavorisées et constituer une partie de l’explication de leur espérance de vie plus faible. Après des décennies de nette amélioration de la qualité de l’air en Europe, essentiellement due à la réduction des émissions liées à la production d’énergie, aux industries lourdes et aux transports, les taux mesurés de particules fines, de dioxydes d’azote et d’ozone sont restés stables dans la plupart des villes européennes ces dernières années. La cause principale de l’émission de particules fines est le chauffage (41%) devant l’industrie (31%) et les transports (14%). L’espérance de vie des personnes de plus de 30 ans pourrait augmenter de 22 mois si les niveaux moyens de particules fines étaient ramenés à 10 µg. L’Institut de veille sanitaire (InVS) réclame  des politiques plus radicales et globales. En attendant ce jour, si vous avez besoin d’un allergologue ou d’un pneumologue, n’hésitez pas à explorer les ressources de notre moteur de recherche !