Trisomie 21 : quand le DPNI sera-t-il autorisé?

Le Diagnostic Prénatal Non Invasif par analyse de
l’ADN fœtal dans le sang maternel permettrait d’
améliorer la situation des femmes
à risque élevé
(plus de 40 ans notamment). Le Collège national des gynécologues
et obstétriciens français s’est aujourd’hui prononcé de façon très nette en sa faveur.
Ce test, disponible en Suisse, en Allemagne et en Autriche, n’est pas encore
autorisé en France. Le dépistage s’y effectue  par des mesures réalisées lors de
l’échographie du premier trimestre. Au-delà d’un certain seuil, la Sécurité
Sociale prend en charge une
amniocentèse, qui seule permet de diagnostiquer
sans marge d’erreur la trisomie 21. Mais, ce prélèvement invasif présente des
risques de
fausses couches non négligeables alors que 90 % des examens invasifs
pourraient être évités. Cependant il n’est
pas encore adapté au dépistage en
population générale
car il nécessiterait un prélèvement invasif de contrôle
chez beaucoup trop de patientes et le Collège met également en garde
contre l’usage
de tests disponibles sur Internet ou fournis par des laboratoires situés à
l’étranger
.

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