Les canards de l’obésité

 
 
Un groupe de vingt chercheurs internationaux essaie dans la dernière édition du New England Journal of Medecine de tordre le cou à un certain nombre de canards sur l’obésité qui sont parfois colportés par des soignants, hypothèses non démontrées par les données disponibles ou pire affirmations qui sont contredites par les travaux scientifiques. Non une diminution de 100 kcal/jour des apports caloriques ou une augmentation équivalente de la dépense énergétique pendant cinq ans n’aboutira pas à une perte pondérale de 22,7 kg mais seulement de 4,5 kg. Non une perte de poids rapide n’entraîne pas une reprise de poids plus importante qu’un régime moins sévère. Non des objectifs raisonnables ne sont pas plus efficaces qu’une perte pondérale très ambitieuse. Non l’activité physique à l’école ne réduit pas l’incidence de l’obésité. Non, l’allaitement n’est pas un facteur protecteur majeur de l’obésité de l’enfant. Malheureusement non, un rapport sexuel de six minutes ne  conduit pas à dépenser 300 kcal mais seulement  21 kcal. Quant au solide petit déjeuner, à la consommation de fruits et légumes, à un régime équilibré, les preuves de l’efficacité sur le poids sont faibles à nulles. En revanche, oui la chirurgie bariatrique est efficace pour obtenir une réduction pondérale à long terme et diminuer la mortalité des personnes ayant une obésité massive.  Oui les programmes nutritionnels pédiatriques  impliquant l’environnement familial permettent d’obtenir une perte pondérale plus marquée. Oui l’exercice physique apporte un bénéfice quel que soit le poids et aide à maintenir un poids stable à long terme. Enfin, l’obésité n’est pas une fatalité et elle peut être combattue par des changements réalistes des habitudes de vie. Et si vous cherchez un généraliste ou un endocrinologue qualifié en nutrition ou un établissement de soins spécialisé notre moteur de recherche vous permettra de le choisir en fonction de ses tarifs.