Définition de la vessie

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Définition de la vessie

La vessie est un sac musculeux où s’accumule l’urine acheminée depuis les deux reins par les uretères.
La vessie évacue l’urine par un autre canal appelé l’urètre. Chez la
femme, l’urètre, très court, est placé juste en avant du vagin.

 

Chez l’homme, l’urètre est un canal beaucoup plus long qui traverse d’abord la prostate puis parcourt la moitié inférieure du pénis.

 

Le cancer de la vessie en chiffres

 

En France, le cancer de la vessie se situe au 7ème rang de l’ensemble des cancers.
Selon les estimations, 9 679 nouveaux cas ont été diagnostiqués en
2005, dont 82% chez l’homme. Cette même année, il a été responsable de
près de 4 500 décès. L’âge moyen au moment du diagnostic est d’environ
70 ans.

 

Causes du cancer de la vessie

Le tabac est un facteur de risque majeur du cancer
de la vessie. Le contact prolongé avec certains produits chimiques, les
amines aromatiques (présents dans l’industrie du caoutchouc ou dans les
industries des colorants par exemple) sont également considérés comme
des facteurs de risque.

La bilharziose, maladie parasitaire qui sévit notamment en Egypte, peut également entrainer la formation d‘un cancer de la vessie.

 

Les symptômes du cancer de la vessie

 

Certains signes doivent amener à consulter :

– présence de sang dans les urines, qu’elle soit intermittente ou permanente ;

syndrome de cystite ;

– brûlures urinaires ;

– douleurs lombaires.

 

Dépister le cancer de la vessie

 

Lors de la consultation, l’urologue appuiera son diagnostic principalement sur une urographie intraveineuse (radiographie de l’appareil urinaire) et surtout sur une endoscopie.

 

La
cystoscopie (introduction dans la vessie d’un tube souple par l’urètre)
permettra de savoir s’il existe ou non une tumeur. Un prélèvement peut
être pratiqué aux fins d’analyse et de diagnostic.

 

Les traitements du cancer de la vessie

 

La chirurgie reste le principal traitement du cancer de la vessie.
Le type d’intervention dépend essentiellement de la nature et de la
taille de la tumeur. La résection de la tumeur par cystoscope est
réalisée dans un premier temps.

-En cas de tumeur superficielle de la vessie, l’intervention consiste habituellement en une ablation de la ou des lésion(s), réalisée par les voies naturelles.

 

Elle peut être complétée par des instillations intra-vésicales soit de BCG (Bacille de Calmette et Guérin vaccin contre la tuberculose), soit de chimiothérapie.

 

En effet, ces traitements permettent de réduire le risque de récidive locale.
Le BCG est également utilisé dans les cancers superficiels de la vessie.

-En cas de tumeur invasive de la vessie, il est nécessaire de pratiquer l’ablation
d’une grande partie ou de la totalité de la vessie (cystectomie) et de
mettre en place une dérivation de la vessie pour permettre l’évacuation
de l’urine.

Les effets secondaires à long terme dépendent du
type d’intervention pratiquée (stomie ou néo-vessie). L’impuissance est
fréquente et le plus souvent définitive. Si le chirurgien met en place
une néo-vessie, le patient retrouve, en règle générale, une continence urinaire, au moins le jour.

La radiothérapie peut être associée à un traitement par chimiothérapie
et, dans ce cas, proposer une alternative à la chirurgie : il n’y a
donc pas de stomie ni les effets secondaires s’y rapportant.

CATEGORIE : pathologies-et-symptomes

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