Le stress : les chiffres

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Le stress : les chiffres

 

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Près de 450 millions de personnes seraient directement concernées par le stress dans le monde. En France, on estime ce chiffre à 4 millions, soit près d’une personne sur quinze.



Entre 23 000 et 36 000 décès par an seraient dus au stress en France.

 

Une enquête à l’échelle européenne a révélé que 17% des Européens considéraient le stress comme le facteur de risque le plus important pour la santé, à égalité avec le tabac.

 

36% : c’est la part due au stress dans le risque global d’infarctus.

 

4% : c’est l’augmentation du risque d’infarctus provoqué par l’anxiété.

 

Le stress : enjeux dans le monde du travail

 

Les troubles musculaires squelettiques (TMS) constituent la première cause de maladie professionnelle en France. Leur nombre augmente de plus de 15% chaque année.

 

En 2006, dans le secteur privé (hors secteur agricole), 32.500 cas ont été reconnus par les Carsat (caisses d’assurance retraite et de la santé au travail), soit 77% de l’ensemble des maladies professionnelles.

 

Tous les secteurs d’activité sont touchés.



La perte de  productivité au travail est importante : 34% des salariés se disent stressés par leur travail (Ministère du travail, 2008).

 

Stress : répercussions sur les dépenses nationales

 

80% des consultations médicales sont liés au stress (source Dr Herbert Benson, Université de Harvard).

 

La consommation médicamenteuse s’en ressent : 34,8 % des assurés sociaux ont été remboursés de la prescription d’anxiolytique et d’antidépresseur (CPAM, 2000), 21,4% de la population auraient pris un psychotrope dans l’année, suivi de 18,6% un anxiolytique et 6% un antidépresseur (ESEMeD 2005).



En France, le stress représente « quelques 60 milliards d’euro » (Ministère du travail, 2008).

 

Quand consulter ?

 

Etre stressé est une réaction normale car elle permet à l’organisme de s’adapter à un contexte particulier : Déménagement, changement de travail, crise …



Si le message mental est perçu, et que l’organisme développe des stratégies adéquates pour gérer sa situation, le signal d’alerte s’arrête (voir fiches sur le stress physiologique) et la gèneoccasionnée disparaît.

 

Tout se complique lorsque le signal de stress perdure, les hormones déferlent dans le sang et entraînent l’apparition de symptômes fréquents, intenses et handicapants ne permettant plus de mener à bien ses activités quotidiennes.

 

C’est à ce moment qu’il faut consulter pour éviter la détérioration physique et mentale avec des séquelles parfois irrémédiables : crises cardiaques, dépression majeure, suicide…


CATEGORIE : travail-et-sante

TAG : stress, anxiété