La vie quotidienne avec un enfant handicapé mental

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La vie quotidienne avec un enfant handicapé mental

Découvrez le dossier de l’Unapei sur la déficience intellectuelle des enfants.

Votre
enfant a six mois, ou peut-être six ans, et vous savez qu’il n’est pas
comme les autres. Il a, ou il aura, des besoins particuliers, mais vous
ne savez pas encore exactement ce que cela signifie pour lui et implique
pour votre vie de parent. Vous savez cependant que votre enfant a un
handicap

 

Vous
allez construire avec votre enfant un  » projet de vie ” qui va
entraîner toute votre famille à le découvrir, à le connaître, à l’aider…

Handicap et famille

Avec votre entourage

Vous
allez construire avec votre enfant un  » projet de vie ” qui va
entraîner  toute votre famille à le découvrir, à le connaître, à
l’aider…

C’est certainement de vos attitudes que vont dépendre celles des autres.

 

C’est
à vous d’expliquer que votre enfant, même s’il a des difficultés, aime,
comme les autres, les cadeaux, les réunions de familles, les fêtes… et
que, même s’il ne comprend pas tout, sa vie affective n’en est pas moins
riche.

On entend souvent dire que les grands-parents peuvent
être d’un grand réconfort pour les parents. Ceux-ci, souhaitant vous
aider, peuvent ne pas oser vous le proposer ! Le dialogue revêt, bien
entendu, une grande importance dans la relation au sein de la famille
lorsqu’un enfant handicapé en fait partie.

CONSEILS

Plus
vous annoncerez tôt le handicap de votre enfant à vos proches, à vos
amis, mieux cela sera ! Vous aurez besoin très vite de leur soutien !

 

Et les frères et sœurs ?

Toutes
les familles s’accordent à dire que le plus difficile est sans doute de
considérer ce nouvel enfant comme les autres. Tous les membres de la
famille ont besoin de soins et d’attention, vous,  surtout,  en tant que
mère ou père de cet enfant.

 

Certes, cet enfant est
important, mais pas plus que n’importe quel autre membre de votre
famille. Les frères et sœurs ont besoin d’avoir leur place et de ne pas
voir leurs parents toujours accaparés par la petite sœur ou le petit
frère handicapé.

CONSEILS

• Un psychologue peut être en mesure d’aider des frères ou des sœurs qui auraient du mal à accepter la situation.

• Parfois, rencontrer d’autres enfants dans la même situation peut être bénéfique.

• En cas de difficultés scolaires, il est important de rencontrer les enseignants pour leur expliquer votre situation familiale.

Des témoignages de frères et de sœurs révèlent diverses attentes :

• Un désir de savoir et de comprendre ;

• Un besoin d’être reconnus pour ne pas se sentir  » sacrifiés ” ;

• Un souhait de s’investir et de participer à l’action des parents ;

• Une nécessité d’être rassurés.


Les vacances et les loisirs

Donnez-vous le temps de  » souffler ”. C’est important pour vous comme pour votre enfant !

Des vacances adaptées

Chacun
a sa propre conception des vacances… Cependant, certains  villages de
vacances ou maisons familiales, ouverts à tous, sont créés avec un
projet d’accueil d’enfants handicapés en famille et proposent parfois
des services adaptés. Ces centres peuvent aussi favoriser une
intégration basée sur une réelle convivialité.

CONSEILS

Vérifiez
le sérieux de l’organisme et ses références en n’hésitant pas à
approfondir vos contacts avec l’organisateur. Les associations de
parents peuvent vous recommander un lieu correspondant à votre attente.

L’épanouissement par les loisirs

Au-delà
des soins et de son éducation, l’épanouissement de l’enfant est
favorisé par les activités de loisirs. Elles concourent à développer sa
socialisation, sa communication, son intégration dans un groupe…

CONSEILS

De
nombreuses associations de parents ont créé des clubs de loisirs. Ces
clubs proposent toutes formes d’activités : éveil, musique, sport,
peinture… Contactez-les pour en savoir plus !

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